Brésil : mouvements paysans face aux conséquences foncières de la hausse des prix
par le Pay, le 09 Mai 2012 00h18
Brésil : mouvements paysans face aux conséquences foncières de la hausse des prix
La hausse des prix des produits agricoles sur les marchés internationaux a des conséquences en chaîne sur la structure foncière brésilienne. Elle accélère la colonisation du territoire amazonien et entraîne la substitution des cultures destinées à l’alimentation nationale par des monocultures d’exportation. De nouveaux enjeux dont les mouvements paysans doivent tenir compte dans leur combat historique pour une réforme agraire digne de ce nom.
par Paulo Roberto Alentejano , Carlos Walter Porto-Gonçalves
imprimer partager La problématique agraire fait à nouveau les grands titres des médias et s’impose dans les agendas politiques à tous les niveaux. Si le Brésil n’a pas connu de vague de protestation directement liée à l’augmentation du prix des aliments, il n’en demeure pas moins un pays clé pour la compréhen...
Brésil : mouvements paysans face aux conséquences foncières de la hausse des prix
La hausse des prix des produits agricoles sur les marchés internationaux a des conséquences en chaîne sur la structure foncière brésilienne. Elle accélère la colonisation du territoire amazonien et entraîne la substitution des cultures destinées à l’alimentation nationale par des monocultures d’exportation. De nouveaux enjeux dont les mouvements paysans doivent tenir compte dans leur combat historique pour une réforme agraire digne de ce nom.
par Paulo Roberto Alentejano , Carlos Walter Porto-Gonçalves
imprimer partager La problématique agraire fait à nouveau les grands titres des médias et s’impose dans les agendas politiques à tous les niveaux. Si le Brésil n’a pas connu de vague de protestation directement liée à l’augmentation du prix des aliments, il n’en demeure pas moins un pays clé pour la compréhension des conflits générés par la conjoncture agraire et alimentaire mondiale. C’est notamment ce qui ressort des récentes négociations du cycle de Doha à l’OMC, durant lesquelles le gouvernement brésilien a explicitement défendu les intérêts de l’agrobusiness.
Or, contrairement à l’image projetée au niveau international - celui d’un modèle agricole libéral peu interventionniste par rapport aux pays développés qui subsidient amplement leur agriculture -, il importe de souligner que le Brésil pratique une politique de subsides masquée, qui prend la forme d’une renégociation permanente de la dette du secteur agricole. Ces sept dernières années, le gouvernement a ainsi renégocié pas moins de quatre fois la dette des producteurs agricoles, pour un montant total de 75 milliards de reais, soit 50 milliards de dollars. Soit dit en passant, les petits agriculteurs familiaux n’ont pas pu bénéficier de conditions aussi avantageuses que les gros exportateurs dans la renégociation de leur dette (Arruda Sampaio, 2008).
Deux modèles agricoles en conflit
En réalité, le Brésil est le théâtre d’un conflit âpre entre deux projets pour l’agriculture nationale : d’un côté, les intérêts liés à l’agrobusiness – une alliance entre le capital financier et agroindustriel, la grande propriété foncière, des centres de recherche et d’expertise technique, les médias –, qui soutiennent l’expansion des monocultures de soja, de canne à sucre et d’eucalyptus ainsi que les grands élevages de bovins, de poulets, de porcs, destinés principalement à l’exportation ; et de l’autre, les mouvements sociaux ruraux, en particulier ceux liés à la Via Campesina, qui dénoncent les maux de ce modèle en termes de concentration de terres et de richesses, de désastres environnementaux et de menace pour la souveraineté alimentaire.
C’est sur ces thèmes que plusieurs journées de mobilisation ont été organisées en juin 2008 contre les multinationales agroindustrielles (Syngenta, Monsato, Cargill, etc) et les grands projets « public-privé » destinés à assurer l’expansion de ce modèle (détournement du cours du fleuve São Francisco, grands projets hydroélectriques, voies ferrées, routes, etc.).
L’importance du Brésil dans le contexte géopolitique mondial – en particulier pour ce qui est de la production agricole – saute aux yeux. Il s’agit du pays qui possède la plus grande disponibilité en terre et en eau non exploitées dans le monde. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si les médias font continuellement état de l’arrivée massive de capitaux d’origine européenne, étasunienne et japonaise dans le secteur agricole, attirés par les nouvelles opportunités de profit.
Cette énorme disponibilité en terre tranche cependant avec la persistance d’une énorme masse de travailleurs ruraux sans terre, conséquence d’un modèle qui accentue naturellement la monopolisation et de l’absence jusqu’à aujourd’hui d’une véritable politique de réforme agraire. Or, l’augmentation du prix de la terre, liée à la fièvre spéculative causée par la hausse des prix agricoles, complique encore davantage la réalisation d’une redistribution des terres, par l’impact qu’elle a sur le coût des désappropriations.
Ce renchérissement accentue une tendance historique lourde de conséquences : la création de nouvelles exploitations en Amazonie, une région où les terres sont les moins chères et le plus souvent publiques. Cette évolution a deux conséquences majeures : d’une part, une disjonction géographique entre l’espace de mobilisation traditionnel des sans terre – situé essentiellement dans le Centre-Sud du pays – et la politique de création d’exploitations (assentamentos) – principalement mise en œuvre dans la région amazonienne ; et d’autre part, la substitution des projets de réforme agraire par des projets de colonisation dans de nouvelles zones géographiques (Alentejano, 2004). Qui plus est, la précarité de cette politique de colonisation encourage le grilagem de terres (Oliveira, 2007), c’est-à -dire l’appropriation illégale de terres publiques.
Processus pervers de modernisation agricole
On assiste donc au Brésil à un véritable processus de « contre-réforme agraire », comme le montrent les données sur l’évolution des surfaces exploitées au cours des dernières décennies. L’augmentation des cultures consacrées à la production de combustible (canne à sucre et soja) ou à l’alimentation animale (soja et maïs), a pour conséquence une diminution des cultures dont les produits rentrent traditionnellement dans le panier des biens alimentaires de base (riz, haricots, manioc [1]).
La critique que le gouvernement brésilien adresse à l’éthanol produit à base de maïs, dont la production (principalement aux Etats-Unis) se substituerait à celles d’aliments, contrairement à l’éthanol produit à base de canne à sucre, est donc mal placée : l’expansion des cultures de canne a elle aussi un impact direct sur l’offre et le prix des aliments ainsi que sur la géographie de leur production. On assiste à la substitution des plantations de riz, de haricots, de maïs et voire même de soja par des plantations de canne dans plusieurs régions, en particulier celles proches des grands marchés nationaux, comme l’Ouest pauliste, le Triangle minier et le sud de l’Etat de Goiás.
Ce processus entraîne, d’une part, une réduction de l’offre en produits alimentaires, d’autre part, une délocalisation des cultures vivrières vers des terres de piètre qualité plus distantes des principaux marchés consommateurs. Vu l’augmentation des coûts de production et de transport et la concurrence pour la bonne terre, la hausse des prix de ces denrées alimentaires ne s’est pas faite attendre.
L’expansion spectaculaire de la canne à sucre s’est également faite aux dépens des pâturages. Elle a entraîné une délocalisation de l’élevage de bovins vers l’Amazonie. 80% de la hausse du cheptel bovin brésilien entre 1990 et 2006 a eu lieu en Amazonie, région qui a vu son cheptel passer de 26 millions de têtes à 73 millions en 2006, soit une croissance de 181%. Aussi, la pasteurisation de l’Amazonie, très critiquée pourtant durant les années 1980 et 1990, se confirme-t-elle. Le bœuf a tendance à remplacer la forêt.
Cette géographie du modèle de développement agraire met donc en péril le couvert forestier et les populations paysannes, y compris les peuples originaires. Ce n’est pas un hasard si l’Amazonie est devenue le théâtre par excellence de la violence privée dans les campagnes brésiliennes : 62% de l’ensemble des personnes assassinées entre 1985 et 2005 dans le cadre de la lutte pour la terre, soit deux tiers des 1415 assassinats recensés durant cette période, ont eu lieu dans la région.
Nécessité d’une véritable réforme agraire
On l’aura compris, la logique de ce modèle d’accumulation et d’occupation du territoire est incompatible avec la préservation de l’Amazonie. La réforme agraire est donc une question centrale non seulement pour le Brésil, mais pour l’humanité, ne fût-ce que par ses implications en Amazonie. Or ce projet n’a rien à voir avec la politique actuelle de création d’exploitations, qui n’a de réforme agraire que le nom. Pour les mouvements sociaux, une réforme agraire digne de ce nom doit respecter certains principes :
•être réalisée dans les régions Centre-Sud et Nord-Est, moyennant une mise à jour des indices de productivité qui tienne compte des dimensions sociale et environnementale ;
•s’orienter vers la production d’aliments de base ;
•comprendre des mécanismes qui garantissent des prix minimum assurant la viabilité des agriculteurs ;
•contribuer directement à la sécurité alimentaire ;
•se baser sur des principes agroécologiques, de façon à ne pas reproduire le niveau de dépendance énergétique et les impacts socioenvironnementaux de l’agriculture conventionnelle ;
•décentraliser la production alimentaire sur base d’une nouvelle géographie agraire qui réduirait les coûts de transport ;
•combiner production alimentaire et production décentralisée d’agrocarburants en vue de garantir une plus grande autonomie énergétique aux communautés locales.
Pressions et répressions
La conjoncture actuelle de hausse du prix des commoditiesexerce une forte pression sur les travailleurs ruraux, avec ou sans terre, ainsi que sur les peuples originaires et afro-descendants qui vivent dans les régions convoitées. Car bien que les « think tanks » liés au lobby agroindustriel ne cessent de mettre en avant l’argument de la grande disponibilité en terres, celles-ci sont loin d’être inoccupées. Les chiffres de la CPT (Commission pastorale de la terre) montrent sans ambiguïté que le nombre de familles expulsées et déplacées est ecnore occupé à augmenter.
Relevons aussi les pressions institutionnelles, exercées principalement par le pouvoir judiciaire. Elles ont donné lieu à la condamnation de nombreux dirigeants du Mouvement des paysans sans terre (MST) de l’Etat du Para, en lutte contre les « injustices territoriales » causées par les activités de l’entreprise Vale do Rio Doce. Dans le Rio Grande do Sul, région où est né le Forum social mondial, le Ministère public a carrément tenté de dissoudre le mouvement. De son côté, le gouvernement fédéral persiste à affirmer qu’il est possible de « servir deux maîtres » et de rendre le modèle agroindustriel et celui de l’agriculture familiale compatibles, alors que sur le terrain cette cohabitation s’est toujours avérée impossible.
Face à une question agraire de plus en plus complexe, étant donné le nombre croissant de groupes sociaux concernés, la question de la terre se transforme en question territoriale, le territoire étant pris comme un tout englobant les rapports sociaux et de pouvoir. Il incombe donc aux mouvements sociaux qui militent pour la réforme agraire d’articuler leur lutte avec la lutte globale pour une autre société, et d’élargir le spectre de leurs actions au-delà de la seule question de l’occupation de la terre. Leur combat est indissociable des mobilisations contre les barrages, pour la défense de l’environnement, contre le travail esclave, pour un autre modèle technologique (agroécologique), contres les transgéniques, pour l’agriculture organique, pour une éducation de qualité, etc. Seule la convergence de ces luttes aura raison de la domination du modèle agroindustriel.
par Benoît GEORGES, le 04 Février 2025 18h10
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L’autonomie de gestion, un point clé pour bÃ
par Benoît GEORGES, le 01 Février 2025 14h44
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par Benoît GEORGES, le 29 Janvier 2025 19h48
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par Pfff, le 24 Janvier 2025 18h55
Alors que tous les élevages sont touchés par les conséquences de la fco3 (de notre faute, on nous avait prévenus qu\'il fallait vacciner !!! ), là , on a compris ce que ça pouvait faire sur nos tr
par Benoît GEORGES, le 17 Janvier 2025 15h06
En zone vulnérable, il est interdit d\'épandre sur sol gelé.
Hors zone vulnérable, seul l’épandage de fertilisants organiques lents ???????????????????? est permis sur sol gelé.
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Papy Joseph
le 09 Mai 2012 11h26
Heureusement que ce pays a une présidente de gauche qui a succédé à un président de gauche, qui a été le lauréat du prestigieux World Food Prize 2011 (Prix mondial de l'alimentation) pour avoir, au cours des huit années de son administration, permis des réductions spectaculaires de la faim, de l'extrême pauvreté et de l'exclusion sociale, améliorant ainsi grandement la vie des brésiliens. De 12 % en 2003, le taux de Brésiliens vivant dans l'extrême pauvreté est passé à 4,8 % en 2009 ...
Il n'est que normal que les visions de certains pour assurer la prospérité du pays ne sont pas partagées par tous ...
par le carolo
le 09 Mai 2012 12h27
les grande exploitation du Brésil sont tenue par des groupe financier ou de riche Amériquin il se tracasse pas de nourrir les habitant locaux mes de vendre pour tire le meilleurs profit
Papy Joseph
le 09 Mai 2012 13h48
Une fois encore, M le carolo, vous avez tout faux ! Le Brésil a une législation restrictive quant aux achats de terres par des étrangers ... Et certains brésiliens qont partis à la conquête du monde : JBS pour la viande, Ambev pour la bière, etc ...
Lisez l'analyse des services du Ministère français de l'agri et vous verrez que les petits agriculteurs ne sont pas oubliés. A moins que vous ne vous endormiez aux premières lignes parce que c'est une analyse qui ne rentre pas dans vos préconceptions et idées toutes faites.
le Pay
le 09 Mai 2012 15h13
C'est pas parce que vous êtes arrogaunt que vous ne racontez pas n'importe quoi Papy.
L'article se base sur de données officielles, notre soucis à nous c'est les paysans, ne vous déplaise, et eux sont les dupés du système;
JM Moreau
le 09 Mai 2012 17h18
Voyez le programme gouvernemental en faveur des paysans M le Pay : www.brasilsemmiseria.gov.br/apresentacao-2/ dans le cadre " Brasil Sem Miséria no campo".
Ces dernières années, 28 millions de brésiliens sont sortis de la pauvreté absolue et 36 millions sont venus grossir la classe moyenne ce qui tire aussi la consommation intérieure ... et selon les chiffres officiels, 70 % de l'approvisionnement alimentaire du pays est assuré par les petits paysans ..., leurs services de recherche agronomique est des plus performants qui soit, qu'ils soient officiels ou prtivés (canne à sucre et coton).
Je suis heureux de voir que vous vous intéressez aux paysans qui ont choisi en toute liberté de cultiver des OGM (coton, maïs, soja, haricots, ...) et dont une bonne partie de leur source de matière grasse est le dendê, appellation locale de l'huile de palme ...
le Pay
le 09 Mai 2012 17h36
En Syrie, d'apres le gouvernement, tout va bien, ce sont les rebels qui tuent les gens pas l'armée, En Chine, d'apres le gouvernement, tout le monde est heureux, les Argentins mangent de la viande piquée aux hormones mais exportent de la viande saine d'apres le gouvernement.., en Europe, la comition Européenne prévoit une augmantation de la production parfaitement proportionnelle à l'augmantation de la consommation, une représentante nous a montré un beau plan avec des courbes de croissances parfaitement parallèles à Gembloux il y a deux ans ....Allons bon Mr Moreau, vous nous prenez vraiment pour des "bêtes fermiers", votre document est la caricature parfaite de la propagande gouvernementale.
JM Moreau
le 09 Mai 2012 18h00
la technique qui consiste à considérer systématiquement les propos de ceux dont on ne partage pas les opinions comme péremptoires, voire nauséabonds, sans jamais rien avancer soi-même, commence à devenir lassante ...
Enibob
le 09 Mai 2012 19h32
Allons donc M le Pay ! "Tous pourris sauf moi", avec de tels slogans et le syndrome Calimero ((l’autre est responsable de tous nos malheurs), on avance beaucoup !
Pour mémoire, le billet de JM Moreau fait référence à une étude des services du gouvernement français à propos de la stratégie politique brésilienne en matière d'agriculture et ses conséquences ... Vous semblez l'oublier !
verlan
le 09 Mai 2012 20h07
Tiens !sucellos a changer de pseudo pour la 3) fois-)iconoclaste, sucellos et maintenant enibob? juste pour ennuyer bobine?C'est chou ça, que d'attention!
Sucellos
le 09 Mai 2012 20h35
Et pour quelle raison aurais-je besoin de changer de pseudo ? Sucellos me plait bien ...
Pensez-vous que la sucellophobie du troll censeur m'effraye ? Mais je pense qu'il/elle souffre aussi d'épistemophobie !
bobine
le 09 Mai 2012 20h51
@ verlan
j'en suis toute émoustillée ;-)
Sucellos
le 09 Mai 2012 21h08
@ M le Pay
Vous avez oublié de préciser aux lecteurs de ce site que le copié collé de l'article de MM Paulo Roberto Alentejano et Carlos Walter Porto-Gonçalves, datait du ... 17/12/2008 et a été publié dans l'ouvrage "Etat des résistances dans le Sud - 2009. Face à la crise alimentaire". Vous collez avec l'actualité !
Pour ceux qui veulent se replonger dans le passé, voici le lien qui donne accès à tous les articles de cet ouvrage collectif publié par le CETRI de Louvain-la-Neuve : www.cetri.be/spip.php?rubrique116
Malheureusement, l'opus 2012 est encore payant. M le Pay nous en fera donc part plus tard ...
obelix
le 09 Mai 2012 23h42
@carolo
je ne suis pas un groupe financier ou un riche Amériquain ;=))
et moi aussi je vend pour tirer le meilleur profit.... pas toi?
par le carolo
le 10 Mai 2012 12h25
je vend 1 pour manger 2 pour loger 3 payer les factures 4 payer les intérêt d’emprunt 5 le capital emprunter 6 constituer un capital vieillesse .
Sollecus
le 10 Mai 2012 17h34
@ sucellos, enibob et d'autres ... anciens
le 7 est l' art du cinéma ... faire du stouf anti-paysan ......
J'inscrirais volontiers ce célibataire du 7 ème étage à cette émission l'amour dans ......l'ascenseur...
par le carolo
le 11 Mai 2012 07h26
@ sucellos: Si vous avez envie de changer de pseudo je connais un bon qui cadre avec votre physique et en votre cynisme et de votre planète aussi c''est FANTOMAS... sa va vous aller comme un Gand.