G20 : un "package" pour contrer les fluctuations des prix des denrées alimentaires
par JM Moreau, le 16 Mai 2011 21h14
Selon un reportage publié par le journal brésilien « Valor Economico » un ensemble de mesures visant à augmenter la production et réduire l'extrême volatilité des prix des denrées alimentaires, qui ont causé des remous politiques dans plusieurs pays, commence à prendre forme. Elles devraient être annoncées lors d'une réunion que les ministres de l'Agriculture des pays du G-20 les 22 et 23 Juin à Paris. Une réunion préparatoire doit se tenir cette semaine à Buenos-Aires.
Le « paquet » comprendrait la création d'un Système d'Information des Marchés Financiers (AMIS, acronyme en anglais), avec des mécanismes d'alerte et une équipe d'intervention rapide activée en temps de crise pour limiter les fluctuations. Il est également prévu d'établir d'ici la fin de cette année, un petit stock de réserves stratégiques de produits alimentaires d'urgence aux fins d'actions humanitaires destinées aux pays pauvres afin q...
Selon un reportage publié par le journal brésilien « Valor Economico » un ensemble de mesures visant à augmenter la production et réduire l'extrême volatilité des prix des denrées alimentaires, qui ont causé des remous politiques dans plusieurs pays, commence à prendre forme. Elles devraient être annoncées lors d'une réunion que les ministres de l'Agriculture des pays du G-20 les 22 et 23 Juin à Paris. Une réunion préparatoire doit se tenir cette semaine à Buenos-Aires.
Le « paquet » comprendrait la création d'un Système d'Information des Marchés Financiers (AMIS, acronyme en anglais), avec des mécanismes d'alerte et une équipe d'intervention rapide activée en temps de crise pour limiter les fluctuations. Il est également prévu d'établir d'ici la fin de cette année, un petit stock de réserves stratégiques de produits alimentaires d'urgence aux fins d'actions humanitaires destinées aux pays pauvres afin qu'ils surmontent les turbulences sur les marchés internationaux, d'une durée de 30 à 90 jours
Les investissements pour soutenir l'expansion de la production agricole dans les pays en développement sont estimés à 83 milliards de dollars par an. Le G-20, contrairement à l'ancien G-8 (formé uniquement de pays riches) ne veulent pas d'annoncer de montages financiers. Mais au cours de la réunion de Paris l'idée est que la Banque mondiale et d'autres institutions multilatérales confirment l'augmentation des prêts et des dotations, en plus des instruments financiers destinés à protéger les agriculteurs contre les fluctuations brutales des prix.
Serait également annoncé un projet de recherches coordonnées, visant à améliorer l'efficacité de la production de blé, par exemple, vu par les négociateurs comme le début d'un processus de coopération internationale sans précédent dans l'agriculture.
Avec la création du système d'information des marchés agricoles, le G-20 s'engage à fournir des informations exactes et à jour sur la production alimentaire, la consommation et les stocks. Les organisations internationales seraient chargées de surveiller et d'analyser le développement des marchés et de contribuer ainsi à la sécurité alimentaire.
Le « petit stock de réserve d'urgence »" serait créé par le Programme alimentaire mondial (PAM) pour des actions humanitaires dans les pays pauvres, et non dans le but d'intervenir su les marchés agricoles internationaux. Un rapport de huit organisations internationales dont l'OCDE, la FAO et la CNUCED, a en effet conclu que la création de grandes réserves internationales de produits est coûteuse et inefficace, arguments qui de facto enterrent l'idée française d'établir des stocks régionaux ou mondiaux.
Le rapport des organisations internationales souligne aussi que les facteurs qui provoquent la hausse de la demande alimentaire, soit croissance démographique, demande de protéines animales en hausse, urbanisation, biocarburants ? ne disparaîtront pas, poussant les prix à l'avenir. Il est d'avis qu'une solution à long terme sera d'augmenter la productivité et la résilience de l'agriculture dans les pays en développement. Plusieurs réformes ont été formulées, telles que les politiques en matière de biocarburants afin de réduire les l'utilisation de l'éthanol lorsque les prix des denrées alimentaires sont trop élevés, - et en plus, l'assouplissement des restrictions sur les exportations agricoles.
Les ministres du G-20, selon Valor economico, ne sont pas susceptibles de se prononcer clairement sur ces questions. Il ne fait aucun doute que les investissements dans des produits dérivés sur les marchés des produits de base ont fortement augmenté, mais des désaccords subsistent sur le rôle de la spéculation financière en tant que moteur de hausse et de volatilité.
Parmi d'autres formes de soutien aux pays pauvres examinés par le G-20, il y a une plateforme de développement basée sur l'agriculture tropicale basée sur l'expérience brésilienne de l'Embrapa en Afrique. Une autre offre des incitatifs pour l'achat de produits aux petits agriculteurs pour des programmes de repas scolaires, également basée sur le modèle brésilien.
par Calimero., le 22 Décembre 2024 15h43
Alors que la gare de mons vient de coûter 480 millions d\'euros. Qu\'il faudra ajouter 1 milion chaque année pour son entretien et que la sncb a 2,3 milliards de dette...
On entend des voix gaucho-eco
par Benoît GEORGES, le 21 Décembre 2024 21h07
Le Comice Agricole et l\'Association des Eleveurs (AREDB) d\'Ourthe-Amblève-Theux-Verviers en collaboration avec le SPW-ARNE - Direction de la R&D, Services extérieurs de Huy et de Malmedy et ELEVEO-
par Stechou , le 20 Décembre 2024 08h09
N\'est-ce pas la foire agricole à Bruxelles ?? Ou il y a quelque chose en ce moment ??
Enfin c\'est 2 jours...
Il me faut fermer le fond de l’étable pour l’hiver, j\'avais acheté en 2001 un volet
par Benoît GEORGES, le 12 Décembre 2024 12h31
La séance 3 du 12 décembre 2024 de 14h se tiendra en DISTANCIEL uniquement (et non à La Reid)
Le lien Teams de la réunion : teams.microsoft.com/l/meetup-join/19:meeting_ZTljOWU3ZjEtNGRiNi00NjFjLTk3M
par jag, le 10 Décembre 2024 12h43
Allez je me lance, un brin d\'optimisme ?
La monté des prix des vaches grasses fais suite à une tension sur les marchés.
Cette tension n\'est pas dûe à une augmentation de la demande comme lors du
par Benoît GEORGES, le 08 Décembre 2024 21h17
La fin de l’année se profile déjà et le comité de l’AREDB Stavelot-Vielsalm vous invite à sa traditionnelle journée « visite de fermes » le mercredi 18 décembre 2024.
Où ? 10 heures : V
le Pay
le 17 Mai 2011 00h19
1ere remarque: La régulation que tout le monde veut défendre notemment le COPA n'est donc pas pour maintenir un prix acceptable pour l'agriculteur mais bien au contraire pour les garder bas pour le consommateur.
2è remarque:
Et vive le modèle brésilien qui chasse les petits agriculteurs au profit des producteurs exportateurs de soja transgénique qui font rentrer l'argent dans les caisses de l'état.
Bon Dieu, quand est ce que les agriculteurs arrêterons de se laisser entuber par leurs propres syndicats qui soutiennent le COPA Il est plus que temps de se révolter !!.
Par ma diversification, je discute toutes les semaines avec plus de 100 consommateurs différents, et je peux vous dire qu'ils sont à 95% derriere nous. à 60% ce sont des flammands et à ma bonne surprise, de plus en plus d'entre eux consomment du lait Fairebel parcequ'ils ont bien compris qu'il s'agissait là pour eux l'opportunité de soutenir les agricuteurs qui veulent conserver une agriculture paysanne productrice d'aliments nobles.
Même les consommatueurs Hollandais ont compris que Campina les flouait en leur promettant un lait pure nature. Résultat: Campina va exiger de tout le producteurs qu'ils fassent pâturer leurs vaches !! Chose impossibles pour beaucoup de gros producteurs qui n'ont évidemment pas assez ou plus du tout de prairies !! A bon entendeur salut !
jmf
le 17 Mai 2011 17h29
Si la sécheresse persiste, le prix des matières premières pour nourrir les affamés risquent de plafonner en juin et en pour la future campagne céréalière. Qui seront les bénéficiaires de cette pénurie d'eau....? Nous allons encore vivre de pain sec mais pas d'eau pour nous petits producteurs belges . les Français sont déjà à l'affut d'aides Européennes, ils ont raison.
Chez nous, il fait aussi sec mais les syndicats majoritaires n'ont pas soif...
www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5j57Sa6VvYkes_RDngiwIA51lTfBA?docId=CNG.d6eec5fce84539cb74c193da9cdd4d3d.2e1
Propète
le 19 Mai 2011 16h26
Même le FMI discute... des denrées alimentaires...au Sofitel ..
www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gAu2gYDomw09aUkAnFSKbO636nzw?docId=CNG.a5a32494b9af25c3fa6aa0806d5c8721.a1
JM Moreau
le 21 Mai 2011 10h22
Lors de cette réunion en Argentine comme annoncé dans le billet, B Lemaire a déclaré au cours d'une conférence de presse jeudi qu'il fallait trouver une nouvelle gouvernance pour l'agriculture à l'échelle de la planète. « La France ne souhaite en aucun cas limiter les prix des matières agricoles, si les prix montent, tant mieux pour les producteurs. Ce que nous voulons combattre, c'est la volatilité excessive des prix et la spéculation financière sur les matières premières », a-t-il ajouté. Son homologue argentin, Julian Dominguez, a jugé que cette clarification du ministre français était très importante ». Selon Bruno Le Maire, les participants seraient tombés d'accord sur les grandes lignes d'un plan d'action pour une plus grande transparence du marché et une meilleure régulation des prix. Ce plan d?action devrait être présenté fin juin par la présidence française.
Pour le gouvernement argentin, le problème des matières premières est lié à une demande soutenue dans le monde. Dans ce sens, la solution est d?accroître l'offre et non de réguler les prix.
Henri porte des lilas
le 23 Mai 2011 10h20
Le blé et la patate sont encore possible à stocker chez soi pour éventuellement gagner sur son prix de vente car tout le reste est aux mains des industriels spéculateurs de surcroit .
www.rtl.be/info/economie/bourse/796152/les-matieres-premieres-battent-des-records-du-jamais-vu-depuis-les-annees-70