Perspectives agricoles de la FAO et de l'OCDE
par lr JM Moreau, le 15 Juin 2010 06h38
Selon le rapport conjoint FAO-OCDE « Perspectives agricoles » à paraître ce 15 juin, les pays en développement seront la grande force de croissance de la production, de la consommation et du commerce agricole au cours des dix prochaines années. La demande de ce groupe est entraînée par l'augmentation du revenu par habitant et l'urbanisation, que la croissance démographique, deux fois plus élevée que dans les pays développés, renforce encore. La tendance est une augmentation de la consommation de produits comme la viande et les aliments transformés, ce qui devrait encourager les producteurs de bovins et de poulets. Avec une classe moyenne en expansion, la consommation alimentaire dans les pays en développement devrait moins dépendre des variations de prix et de revenus. Selon la FAO et l'OCDE, dans ce scénario, les prix moyens des produits pour les 10 prochaines années devraient se situer au-dessus des niveaux at...
Selon le rapport conjoint FAO-OCDE « Perspectives agricoles » à paraître ce 15 juin, les pays en développement seront la grande force de croissance de la production, de la consommation et du commerce agricole au cours des dix prochaines années. La demande de ce groupe est entraînée par l'augmentation du revenu par habitant et l'urbanisation, que la croissance démographique, deux fois plus élevée que dans les pays développés, renforce encore. La tendance est une augmentation de la consommation de produits comme la viande et les aliments transformés, ce qui devrait encourager les producteurs de bovins et de poulets. Avec une classe moyenne en expansion, la consommation alimentaire dans les pays en développement devrait moins dépendre des variations de prix et de revenus. Selon la FAO et l'OCDE, dans ce scénario, les prix moyens des produits pour les 10 prochaines années devraient se situer au-dessus des niveaux atteints lors des pics de 2007-2008. Le prix du blé et des céréales pourrait augmenter de 15% à 40%. Les prix de la viande en termes réels devraient dépasser la moyenne de 1997-2006 en raison de disponibilités moindres, du coût plus élevé des aliments pour animaux et de la hausse de la demande. La reprise économique va augmenter la consommation de viande, en particulier dans les pays en développement. Les grands gagnants seront les protéines animales moins chères comme le poulet et le porc. Pour le lait, les institutions estiment des prix plus élevés en termes réels, de 16% à 45% - la plus grande valorisation concernerait le beurre. Dans presque tous les produits, la croissance des importations et des exportations des pays en développement sera supérieures à celle des pays développés. Le rapport indique que les pays développés continueront de dominer les exportations de blé (52% du total mondial), des céréales fourragères (59%), du porc (80%), des fromages (63%) et du lait en poudre ( 66%), tandis que les pays en développement resteront leaders dans l'exportation de riz (88% du marché mondial), des oléagineux (56%), des farines protéinées (80%), des huiles végétales (91%), de la viande bovine (57%) et du poulet ( 63%). En outre, en ce qui concerne la production, la FAO et l'OCDE estiment que la plus grande partie de l'expansion de l'offre mondiale de graines oléagineuses comme le soja, sera concentrée au Brésil, aux États-Unis et en Argentine. Les États-Unis devraient continuer à être le plus grand producteur mondial, mais près de 70% de la croissance des exportations proviendra du Brésil, dont la part dans le commerce mondial en 2019 passera de 26% à 35%. À ce rythme, ce pays pourrait devenir le premier exportateur d’oléagineux en 2018, dépassant les États-Unis. Dans le cas de l'éthanol, près de 40% de l'augmentation de la production devrait provenir d'une offre accrue d’alcool fabriqué au départ canne à sucre, principalement du Brésil, afin de répondre à la demande intérieure des États-Unis. Un autre segment dans lequel le Brésil pourrait accroître sa présence réside dans le secteur des produits laitiers, précise le document. La production de lait globale devrait croître de 2,3% par an, en raison de gains de productivité et d'investissements. Le rapport montre également que le niveau des subventions agricoles dans les pays émergents suivies par l'OCDE a tendance à augmenter mais qu’elles restent bien en deçà des subventions de la plupart des pays développés. Au Chili, par exemple, elles sont de 4%, et en Russie, de 14%. Dans les pays riches, l'aide liée au volume de la production a atteint 250 milliards de dollars en 2008, provoquant la baisse des prix et une concurrence internationale déloyale. Les champions des subventions restent les États-Unis et l'Union européenne, avec respectivement 30% et 40% du total. Il en résulte une accumulation de l'offre et une diminution des prix mondiaux. Au Japon et en Corée du Sud, 90% des subventions sont également liées à la production.
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Ah, Ben non, y a pas de vaccin ... Mais on vous a prévenu !
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